Dans une déclaration rendue publique dans après-midi de ce mardi 21 mai, les membres du front national pour la défense de la constitution, ont réitéré leur engagement à barrer chemin à toute velléité de modification de la constitution.
Cette déclaration du FNDC a commencé par des critiques acerbes à l’encontre de la gouvernance d’Alpha Condé. Selon le front, les idéaux de développement prônés par le président en 2010 et 2015, n’ont jamais été au rendez-vous.
<< On ne cédera pas un pouce de répit à tous ceux qui voudront voler à notre peuple, sa dignité par cynisme et par excès. Le mauvais produit que les ennemis de la nation appellent fébrilement référendum, ne passera pas quelque soit l’emballage dans lequel ils voudront le déguiser, même dans celui en or. Il s’agit d’un produit malsain, toxique, donc, dangereux pour les populations guinéenne >>, affirme Abdourahmane Sanoh, président du FNDC.
Dans la même adresse, les membres FNDC interpelle la communauté internationale, la CEDEAO, L’UA et l’UE, à intervenir auprès du chef de l’Etat, pour qu’il revienne aux sentiments qu’ils estiment meilleurs.
<<C’est Alpha Condé lui-même qui a dit ici aux journalistes sénégalais, que s’il y a référendum, que c’est qu’il n’y a pas de troisième mandat >>, martèle le front.
Les révélations accablantes de guineenews, qui accusent le gouvernement de dilapidation de fonds, ne sont pas restées en marge de la déclaration du FNDC.
<< Vous regardez ce que le fonds monétaire vient de délivrer comme message à notre pays? Ça fait 40 ans que moi je travaille avec ces institutions, mais je n’ai jamais vue un document d’une telle sérénité qui vous indique clairement comme étant des voleurs. Alors quant on est dans un système comme ça on ne vient pas s’arrêter devant les gens, oui oui il faut me laisser ici jusqu’à ce que je meurs, nous n’accepterons pas cela >>, indique Sidya Touré, président de l’UFR.
Le front national pour la défense de la constitution a, dans ces ultimatums, appelé ceci : << Pas de troisième mandant, pas de référendum, pas de coup d’état civil, pas de glissement de mandat >>, insistent les opposants au projet de modification constitutionnelle.(Déclaration complète )
Maké FOFANA