Du nouveau à la Cour de Répression des Infractions Economiques et Financières dans le dossier Ibrahima Kassory Fofana. Pour une énième fois, la chambre de l’instruction de ladite Cour, vient d’ordonner la mise en liberté de l’ancien Premier ministre d’Alpha Condé, détenu pour des faits présumés de détournement de deniers publics. Mais après plusieurs mois d’interrogatoires et d’enquêtes élargies à plusieurs de ses proches, la CRIEF instituée par la junte au pouvoir, peine à prouver ses accusations à l’encontre de cet homme politique. Il faut rappeler que ces ennuies judiciaire contre Kassory Fofana, ont commencé au lendemain de son intronisation à la tête du Comité provisoire du RPG-arc-en-ciel, le parti du Président déchu Alpha Condé.
La poursuite judiciaire contre Kassory Fofana et le refus catégorique du Procureur Spécial d’accepter la mise en application des nombreuses décisions en faveur de sa libération, sont perçus par de nombreux citoyens comme une démarche juridico-politique, visant à l’exclure du jeu politique. Cela en raison du fait que l’homme est pressenti d’être le futur successeur du Président Condé à la tête de l’ancien parti au pouvoir, et potentiellement Présidentiable en cas d’élection libre et transparente.
Pour l’application de cette autre ordonnance de mise en liberté de Kassory Fofana, il faut attendre pour voir si le parquet de la CRIEF va jouer au fairplay pour ne plus relever appel. Dans tous les cas, le respect ou non de cette décision va être un élément déterminant pour l’image et la crédibilité de ladite Cour de répression.
Ci-dessous, la copie de l’ordonnance de mise en liberté de la chambre de l’instruction de la Cour de Répression des Infractions Economiques et Financières.