Alors que la chambre de l’instruction dirigée par le juge Mohamed Bama Camara, rendait une nouvelle ordonnance hier jeudi 01 décembre, en faveur de la libération de l’ancien Premier ministre Ibrahima Kassory Fofana, le Procureur spécial de la CRIEF, sans surprise, vient de relever appel contre cette décision. Bien qu’étant dans ses droits, Aly Touré pour de nombreux observateurs, serait désormais dans la démesure face au dossier de l’ancien Premier ministre.
Tout semble désormais clair dans cette affaire. Au dire de certains, il faudra attendre la justice divine ou espérer de voir la surprise se créer pour une fois au niveau de la chambre de contrôle de l’instruction dans ce dossier concernant Ibrahima Kassory Fofana. Depuis bientôt huit (8) mois, cet ancien Premier ministre Guinéen et plusieurs autres cadres de la gouvernance d’Alpha Condé, croupissent en prison pour des faits de présumé détournement de deniers publics.
De leur incarcération à nos jours, l’empereur des poursuites au niveau de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières, ne cesse de brandir des accusations l’ancien Premier ministre Guinéen et ses coaccusés.
Pour le cas d’Ibrahima Kassory Fofana, le Procureur Spécial Aly Touré, jusqu’ici n’a exhibé aucun élément probant pour soutenir ou prouver les accusations de détournement de deniers publics. Les différentes décisions rendues par la chambre de l’instruction en faveur de la libération de l’ancien PM, sont toujours attaquées par-devant la chambre de contrôle de l’instruction qui a toujours accédé à la demande du Procureur pour le maintien de Kassory Fofana en détention.
Selon nos sources proches de la CRIEF, le patron du parquet spécial aurait une main mise sur les magistrats de la chambre de contrôle qui est revenue par trois (3) fois sur les décisions de la chambre de l’instruction à travers la section du juge Bama qui ne fume plus le même calumet que le procureur spécial. Nos informateurs vont jusqu’à dire que le PS de la CRIEF ne souhaiterait plus que ses dossiers en instruction passent entre les mains de celui-ci au risque de ne pas avoir satisfaction dans ses requêtes.
Affaire à suivre…
La Rédaction