Les résultats de l’examen d’entrée en 7ème, session 2020, ont été publiés ce lundi soir sur toute l’étendue du territoire national. Pour la préfecture de Kankan, les statistiques sont plus ou moins appréciables. En enseignement général, elles se chiffrent à 57,98% contre 40,58% en franco-arabe soit un taux d’échec de 42,77% et 59,52%.
« En enseignement général, l’effectif inscrits est de 8.799 candidats font 4.880 admis soit 57,98% contre 3.544 échoués soit 42,77%. Et le nombre d’absents était 375 qui fait 4,28%.
Enseignement franco-arabe, l’effectif inscrits était de 2.458 avec un taux d’admission de 904 soit 40,58% et 1.316 soit 59,52% et 238 absents qui fait 9,59% », a expliqué Morlaye Condé, directeur préfectoral de l’éducation de Kankan.
Au vu de ces statistiques, le DPE de Kankan, se félicite du franchissement de la barre de 57% d’admission au niveau de l’enseignement général qui pour lui est déjà un acquis, malgré que ce chiffre soit en deçà de celle de l’année dernière. Ce déséquilibre n’est pas surprenant pour lui car les réalités de cette année, sont différentes de celles de l’année dernière en raison de la perturbation des programmes due à la pandémie de COVID-19.
« L’année dernière, on a étudié il n’y a pas eu de pandémie ni rien. Mais cette année été beaucoup perturbée. Donc, avec cette perturbation, si on a un tel pourcentage, on peut s’en réjouir », indiqué Morlaye Condé qui par la même occasion, appelle les parents d’élèves à ne pas se décourager à redoubler les efforts au même titre que les élèves.
Par ailleurs, d’autres raisons non les moindres, expliquerait les échecs enregistrés lors de cet examen selon des sources éducatives.
« Il n’y a pas eu de notes techniques pour situer la DPE sur le nombre de surveillants, de correcteurs et de secrétariat. On nous a plutôt annoncé verbalement les chiffres. Après, ils nous ont envoyé d’autres chiffres à prendre. C’est ainsi que nous avons démarré les examens. Le délégué préfectoral abusait trop de son pouvoir. Quand ils voyaient un surveillant en possession d’un téléphone qu’il soit éteint ou pas, il le renvoyait », nous a indiqué notre source.
A en croire notre interlocuteur, Mamadou Bailo Diallo, le mis en cause, a débuté ses agissements avant même démarrage des examens.
« Même se mouvoir, les correcteurs ne parvenaient pas, à plus forte raison de se rendre dans les toilettes. Il nous commandait comme des esclaves. Imaginez, il n’y a eu que 60 correcteurs et 14 personnes au secrétariat. Avec 11.257 candidats l’année dernière, nous étions 22 au secrétariat », précise notre source.
Sékou Bourgois CAMARA, Correspondant régional à Kankan